Le Kremlin a jugé mercredi la situation « très, très tendue » dans plusieurs régions de l’Oural et de Sibérie occidentale touchées par des inondations record, et alors que le pic de crue n’est pas encore atteint.
« La situation est très, très tendue », a reconnu le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Les prévisions sont défavorables. L’eau continue de monter », a-t-il ajouté à la presse, précisant que Vladimir Poutine ne prévoyait toujours pas de se rendre dans les zones sinistrées.
Des inondations de grande ampleur ont touché principalement le Kazakhstan, le long du fleuve Oural mettant en danger des localités.
Ces crues sont causées par de fortes pluies associées à une hausse des températures, à la fonte accrue des neiges et à la débâcle des glaces hivernales recouvrant rivières et fleuves.
Aucun lien n’a été établi avec le changement climatique, mais, selon les scientifiques, le réchauffement de la planète favorise des évènements météorologiques extrêmes comme les fortes précipitations à l’origine d’inondations.
Les présidents russe et kazakh Vladimir Poutine et Kassym-Jomart Tokaïev se sont entretenus au téléphone mardi et se sont « entendus pour donner des injonctions pour activer » le travail de coordination des secours et de prédiction des météorologues, selon le Kremlin.