La 16ème édition de Jazzablanca s’est poursuivie ce vendredi 23 juin au Parc Anfa et Place des Nations-Unies lors d’une soirée qui a confirmé la forte présence d’un public dynamique, harmonieux et joyeux. La soirée était placée sous le signe de la danse et du partage, portée par des artistes généreux aux vibrations contagieuses, offrant au public une expérience festivalière complète.
La soirée s’est déroulée sur la scène 21 d’Anfa Park aux côtés du jazzman Ismaïl Sentissi, qui a offert une interprétation magistrale de son album « Genoma », entièrement empreint de couleurs et de sonorités marocaines. La soirée s’est poursuivie avec Gyedu-Blay Ambolley et His Sekondi Band. Pionnier de l’afrojazz et du highlife, Ambolley a offert au public un cocktail musical époustouflant qui met les identités africaines à l’honneur.
En deuxième partie de soirée, la scène Casa-Anfa a mis son chapeau rock pour accueillir Beth Hart. Inimitable, elle s’est donnée entièrement sur scène à un public qui a su capter l’émotion transmise par sa voix vibrante.
Toujours sur la scène de Casa-Anfa, la chanteuse Aloe Blacc a porté les plus belles valeurs de la musique pour un concert qui a fait danser et chanter en chœur tous les festivaliers.
Pendant ce temps à la Place des Nations-Unies, un public casablancais de tous âges et de tous horizons s’est réuni autour de la Scène BMCI pour découvrir deux formations marocaines atypiques. Libre d’entrée, la Scène BMCI a d’abord accueilli le groupe Khmissa, dont le répertoire mêlait rock et gnaoua, avant de laisser place à Tarwa N-Tiniri, qui chantait son amour du blues et de la poésie amazighe.