L’Algérie est un pays qui n’en finit pas de se faire hara-kiri en s’attaquant s’il le faut et selon l’humeur des séniles du Muppets show made in Algeria, à son élite même.
Personne n’échappe au gré des deux séniles en couches d’à côté, ni général de la très “noble“ ANP, ni journaliste d’une presse soumise, autant soit-il caresseur dans le meilleur sens du poil, ni même homme d’affaires à l’image de l’ex-patron du groupe algérien Cevital, Issad Rebrab dixième fortune d’Afrique et autres sommités algériennes qui rien que du fait de leur seule existence dérangent à en mourir le pouvoir dictatorial en place à l’Est de l’Eden.
C’est que chez ces gens-là, être doué, à un rare degré, de qualités que la raison du régime sénile d’Alger ne connait pas, ni ne comprend au demeurant, il n’est pas possible de vivre en gré avec “l’Algérie nouvelle“ voulue et décidée par le duo en couches d’Alger. Dernier épisode en date si l’on s’en tient à l’ami Abdou Semmar, autre indésirable du régime des séniles d’Alger, sacrifié à mort sur l’autel de l’expression libre, Toufik Hakkar, “le PDG de la Sonatrach“, compagnie nationale des hydrocarbures et poumon économique de l’Algérie, la société qui permet au pays d’engranger jusqu’à 98 % de ses devises et qui participe grandement à la sécurité économique des 46 millions d’algériennes et algériens“, a été interdit de sortie du territoire algérien.
Eh oui ! le bonhomme chargé du destin de la Sonatrach malgré ses “bons et loyaux services“ ne peut plus se déplacer ni même accompagner le Président de la République, au nom imprononçable, « dans ses voyages présidentiels les plus stratégiques comme ces deux dernières visites d’Etat en Russie et en Chine parce qu’il est soumis… à une interdiction de quitter le territoire national », a confirmé le fondateur d’Algérie Part, Abdou Semmar. Ce dernier exilé en France et condamné par le tribunal de Dar El Beida d’Alger à la peine capitale, et qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international est catégorique. Selon Abdou Semmar très au courant des affaires de la Sonatrach, puisque c’est de là que ses mésaventures ont débuté, Toufik Hakkar, « est cité et impliqué dans une affaire de corruption et de malversations financières sur laquelle enquête actuellement et officieusement les services de sécurité algériens. Une enquête qui se déroule dans le plus grand secret et dans une totale opacité empêchant ainsi toute fuite d’informations ».
Algérie Part poursuivant dans son analyse affirme que « les protecteurs attirés de Toufik Hakkar, à savoir le conseiller le plus influent du Palais Présidentiel d’El-Mouradia, Boualem Boualem (qui bizarrement ne s’est pas mis à l’infinitif par exception, pour la bonne cause du régime des séniles d’Alger) et d’autres membres éminents du clan présidentiel, tenteraient », selon des investigations du médias, « de sauver la tête de leur protégé en lui évitant des poursuites judiciaires qui provoqueront inévitablement son limogeage de la direction générale de Sonatrach ».
Cette configuration “immorale“ selon Algérie Part « porte un énorme préjudice aux intérêts économiques les plus sensibles de l’Algérie car les absences répétées du PDG de Sonatrach aux côtés du Chef de l’Etat la discréditent et envoient un très mauvais signal aux partenaires étrangers les plus importants du pays. En effet, comment des investisseurs étrangers majeurs peuvent-ils faire confiance à l’Algérie et consentir à d’importants investissements créateurs de richesses si une instabilité chronique règne au plus haut sommet de l’Etat algérien ? », s’interroge le média.
Et de poursuivre, « quel investisseur pourra-t-il placer son argent dans un pays où le PDG de la plus stratégique de la seule compagnie publique créatrice de richesses est sous enquête et ne peut plus se déplacer pour conduire des discussions en faveur des intérêts économiques nationaux ? ». Le Directeur de Publication d’Algérie Part, Abdou Semmar, en exposant ces questions qui dévoilent le fonctionnement irrationnel de l’actuel pouvoir algérien met la puce à l’oreille et pousse à se demander comment un président qui n’a que de l’énergie fossile à faire valoir qui plus est, est en gestion à la Sonatrach, peut se trimballer dans des pays comme la Chine et la Russie ses meilleurs alliés soi-disant et la Turquie sans que dans ses bagages ne figure un homme clé sensé pouvoir vendre une pacotille fatale à la bonne marche du pays.
Mais cela est connu à l’Est d’Eden, tous les dirigeants de Sonatrach finissent par payer leur passage à la tête de cette entreprise. Ils n’ont de cesse de brouter l’excellente paille des geôles d’Algérie fournie gracieusement par le régime des séniles qui “gouverne“ le pays. A moula nouba !